On peut l’affirmer et le réaffirmer sans le moindre risque de se tromper que la majorité des fruits secs vendus en Tunisie sont impropres à la consommation !
Les autorités concernées n’ont rien fait pour intervenir et freiner ce commerce nocif. En effet, depuis des années, les consommateurs ont remarqué que les amandes, les cacahuètes, les noisettes, les pistaches, etc. qu’ils achètent à des prix exorbitants sont de très mauvaise qualité car avariés. Le fait que les commerçants continuent impunément d’écouler ces marchandises montre qu’il y a un lobby puissant contre lequel il est impossible d’agir. Il n’y a aucune autre explication logique. Le contrôle économique et d’hygiène n’a qu’à faire des prélèvements d’échantillons et il sera édifié.
On ne peut pas, par exemple, manger deux ou trois amandes ou cacahuètes sans tomber sur une ou deux avariée(s) ou pourrie(s).
Nos lecteurs peuvent en être témoins.
Les associations ou organisations qui se présentent comme les défenseurs ou les conseillers des consommateurs peuvent jouer un vrai rôle dans ce contexte.
Ils peuvent se procurer quelques quantités d’un de ces produits dont nous parlons et l’analyser. Ils ne seront pas surpris des résultats sans appel qu’ils obtiendront.
Ce sera la confirmation de ce que nous signalons sans cesse sans qu’il y ait la moindre réaction des services sanitaires dont on nous dit qu’ils évoluent sur le terrain et qu’ils veillent à ce que les produits alimentaires mis sur le marché soient aux normes. Ce qui, malheureusement, n’est pas le cas.
Il est urgent de prêter attention à ce que nous rapportons et ne plus se confiner dans une attitude indifférente. Les consommateurs se sentent désespérés et ne savent pas trop comment se comporter face à ce phénomène qui perdure et qui leur porte un grave préjudice. D’un côté, ils perdent leur argent et, de l’autre, ils ont peur pour leur santé à cause des risques d’intoxication. L’attention des autorités doit, également (et surtout), s’intéresser, particulièrement, au secteur de l’importation et au contrôle des marchandises avant leur commercialisation sur le marché intérieur. Il serait inacceptable d’autoriser l’introduction de produits ne respectant pas les conditions sanitaires et d’hygiène exigées, d’ailleurs, par nos partenaires lorsque nous cherchons à leur exporter nos marchandises.
Espérons, cette fois, que nos propos ne tomberont pas dans les oreilles d’un sourd.
Carmel
19 novembre 2021 à 10:34
Je suis étonné que vous ayez écrit un tel article, car il devrait être naturel que les gens, qui achètent des produits alimentaires dans les établissements commerciaux dans toutes les rues des villes tunisiennes, refusent de le faire pour leur propre santé et celle de leurs parents. Mais je soupçonne que ce sera une grande bataille de civilisation et de culture du bien-être pour faire comprendre à la majorité des gens que – sans sourciller – ils entrent dans les magasins d’épices et de fruits secs et, indépendamment des mouches et autres insectes qui voltigent sur les marchandises exposées sans protection, les vers qui vivent dans les dattes et les fruits secs, les chats qui sautent du comptoir aux divers récipients d’épices et d’olives et de haricots et fèves, sortent heureux et heureux de leurs achats. Sans parler de l’état d’hygiène des espaces d’exposition eux-mêmes ; sans parler des prix qui ne sont quasiment jamais affichés ou non mis à jour (donc quelque chose coûte toujours plus cher que le prix affiché à la caisse) ! Bref, si nous voulons changer le pays et le rapprocher de normes acceptables, en plus de l’absence manifeste de contrôles sur le territoire, une politique culturelle devrait déjà être mise en place à partir des écoles, des jardins d’enfants, qui sont l’avenir de chaque pays !